La loi Pécresse, agite les universités, les universitaires et les étudiants ! - La LRU signe l'arrêt de mort de l'université publique !
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Fabrick
posté 03/12/2007 21:11
Message #1


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Bon les médias n'en parlent pas mais les universités sont toujours fortement perturbées par le mouvement contre la LRU (Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités).

Les étudiants ont bloqués quelques universités depuis plusieurs semaines, et les personnels des universités (enseignants et non-enseignants) entrent maintenant dans le mouvement en divers universités du pays.

En plusieurs endroits des collectifs se sont créés et les discussions sur la loi font apparaitre aux yeux de tous les dangers pour l'université publique et la recherche que contient la loi.

Pour la plupart des gens, extérieurs à l'université cela semble peu intéressant, pourtant, avec cette loi, les universités seront gérées et gouvernées comme des entreprises (notamment du fait de la gouvernance qui donne au président d'université tous les pouvoir avec un Conseil d'Administration (CA) resserré autour de membres n'excédant pas 20 à 30 personnes dont des membres du MEDEF (aujourd'hui les CA sont composés de 30 à 60 personnes et surtout deux autres conseils existent et ont aussi des pouvoirs : le Conseil Scientifique (CS) et le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU)).

Au-delà des conséquences pour les personnels, les étudiants ont sérieusement à craindre une hausse des frais d'inscription, ce qui aura entre autre pour effet de sélectionner en fonction des revenus, celles et ceux qui pourront prétendre à entrer à l'université. en effet, comme les universités vont devoir s'auto-financer pour cela deux possibilités : des fonds privés (ou par crédit d'impôt pour les plus riches qui choisiraient par exemple de verser directement une part de leur contribution à des universités au lieu de payer leurs impôts) et les étudiants à qui ont demanderait de payer des droits d'inscription plus élevés !

La sélection sociale qui existe déjà sera alors encore plus féroce !

Quelques liens pour se faire une idée et pour trouver des analyses plus détaillées :

- http://www.sauvonsluniversite.com/
- http://www.sauvonslarecherche.fr/

ça craint le boudin ! (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/gniark.gif)
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leon1789
posté 03/12/2007 21:16
Message #2


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et ce n'est qu'un début... (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/bof.gif)
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leon1789
posté 03/12/2007 21:21
Message #3


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Ce que j'aimerai, c'est une réforme des classes préparatoires... Mais là, rassurons-nous, on toucherait à la sacro-sainte réserve de la "vraie" élite, donc ce genre de formation a de beaux jours encore à vivre. Quant à une petite réforme sur les formations des "pauvres", ça en jette davantage !

Ce message a été modifié par leon1789 - 03/12/2007 21:22.
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Fabrick
posté 03/12/2007 21:26
Message #4


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(leon1789 @ lundi 03 décembre 2007 à 21:16) *

oui et il est difficile de faire entendre sa voix au niveau médiatique quand on est opposé à cette loi comme en témoigne cet exemple de contre argument refusé dans Le monde (source : site sauvons l'université) :

Texte proposé pour publication au journal "Le Monde" et refusé


À propos de la loi sur l’« autonomie » des universités

Dans une tribune parue la semaine dernière (Le Monde du 16 novembre 2007), Alain Renaut s’interroge : « d’où vient qu’en France l’idée de redonner à un secteur de la société une autonomie de fonctionnement par rapport au pouvoir de l’État peut apparaître comme menacer les valeurs démocratiques et, au premier rang d’entre elles, celle de la liberté ? » Voici une réponse : sous couleur d’autonomie envers l’État, la loi organise en fait l’assujettissement des communautés universitaires à leurs présidents. Elle aggrave par là les dérives claniques et clientélistes dont souffre l’université française. Deux exemples de première importance, trop souvent passés sous silence : le recrutement des enseignants-chercheurs et l’affaiblissement considérable de la gestion collégiale des universités. La Conférence Permanente du Comité National des Universités s’est, dans son avis du 26 juin 2007, fermement élevée contre le danger que la nouvelle loi LRU fait courir au recrutement des enseignants-chercheurs. Celui-ci, décentralisé depuis fort longtemps, relevait jusqu’à présent d’une commission de spécialistes de la discipline concernée, appartenant pour environ 60% d’entre eux à l’université et élus par leurs collègues de la même discipline selon une procédure réglée, et, pour le reste, à d’autres universités. À ces « commissions de spécialistes », la loi LRU (article 25) substitue un « comité de sélection » dont les membres, sans autre contrainte que d’être choisis « en majorité parmi les spécialistes en fonction de leur compétence », sont proposés par le président de l’université et lui seul. Le président se voit de surcroît accorder le pouvoir de refuser le candidat choisi par ce « comité de sélection » (articles 6 et 25). La même procédure vaut pour le recrutement, maintenant autorisé par la loi, des enseignants-chercheurs contractuels. Dans laquelle des grandes démocraties invoquées par Alain Renaut le recrutement d’un enseignant-chercheur est-il ainsi concentré entre les mains d’une seule personne qui, sans avoir de compétence scientifique dans la discipline concernée, choisira les membres de ce comité de sélection et pourra révoquer leur avis ? Comment ce dispositif qui légalise les dérives souvent observées pourrait-il ne pas les aggraver ? Les commissions de spécialistes souffrent de bien des maux. Il faut y remédier et non les tuer. Y remédier, c’est renforcer le pouvoir régulateur de la loi : à l’État de donner aux commissions le temps de l’objectivité en fixant des délais qui permettent d’examiner convenablement les dossiers, une durée d’entretien avec les candidats qui ne soit pas réduite à dix minutes et un calendrier qui évite au candidat d’être réputé présent à la même heure à Toulouse et à Strasbourg. C’est peut-être revoir le mode de désignation des membres extérieurs. C’est aussi sans doute donner des recours réels contre les détournements que l’on constate parfois. Quant à l’organisation plus générale des pouvoirs dans l’université, est-ce œuvrer en faveur de la démocratie et de la liberté que de concentrer le pouvoir entre les mains de quelques-uns, en supprimant le pouvoir de proposition dont disposaient le Conseil Scientifique et le Conseil des Études et de la Vie Universitaire, en les dépossédant du pouvoir d’élire le président pour le réserver au seul Conseil d’Administration, dont le nombre de membres se voit en outre drastiquement réduit au moment même où, en raison de regroupements, certaines universités doublent ou triplent leur taille ? Est-il raisonnable d’accroître les pouvoirs d’un président d’université qui, puisqu’il est lui-même spécialiste de telle ou telle discipline, membre de telle ou telle équipe de recherche, est sur tant de points exposé à un conflit d’intérêts ? Nous souhaitons, contrairement aux dispositions de la loi LRU, le renforcement du pouvoir et de la représentativité (dont l’État doit se porter garant) des instances collectives de décision que sont les conseils d’université : tel est le seul rempart efficace à opposer au clientélisme et au localisme qui affectent trop souvent aujourd’hui les universités françaises. Voilà quelques-unes des raisons (il en est d’autres) pour lesquelles cette réforme fait davantage que menacer les valeurs démocratiques dans l’université : elle les détruit. Et c’est pourquoi nous demandons que soit organisé un Grenelle de l’enseignement supérieur qui, dans un délai d’un an au maximum, permettrait de consulter tous les acteurs de la vie universitaire et constituerait ainsi un préalable à la réforme de l’Université que nous appelons tous de nos vœux.

Bruno-Nassim Aboudrar (professeur, Université Paris III-Sorbonne nouvelle) ; Mathieu Brunet (maître de conférences, Université d’Aix-Marseille I) ; Marie-Pierre Gaviano (maître de conférences, Université de Franche-Comté) ; Laurence Giavarini (maître de conférences, Université de Bourgogne) ; Marie-Dominique Popelard, (professeur, Université de Paris III-Sorbonne nouvelle).


(IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/na.gif)
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Fabrick
posté 03/12/2007 21:42
Message #5


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(leon1789 @ lundi 03 décembre 2007 à 21:21) *
Ce que j'aimerai, c'est une réforme des classes préparatoires... Mais là, rassurons-nous, on toucherait à la sacro-sainte réserve de la "vraie" élite, donc ce genre de formation a de beaux jours encore à vivre. Quant à une petite réforme sur les formations des "pauvres", ça en jette davantage !

Ben oui surtout que les classes préparatoires et les "Grandes Ecoles" reçoivent les enfants des plus riches, c'est l'instrument de la reproduction sociale des élites !

Par exemple, l'un des arguments de la Ministre Pécresse, c'est de dire que l'université va mal (on le savait déjà et personne ne le nie !) et qu'un des problème c'est l'échec des étudiants en Premier cycle (les 1ère années notamment), là aussi on est d'accord, mais la solution proposée ne répond nullement aux besoins pour s'attaquer vraiment aux inégalités sociales qui sont souvent la source de l'échec en premier cycle universitaire.

D'ailleurs, quelques éléments :
A la différence des classes préparatoires l'université ne sélectionne pas sur dossier, ce que font les Classes prépa qui ne prennent que les meilleurs, ce qui réduit déjà les risques d'avoir un fort taux d'échec. Mais en plus ces classes préparatoires ont des crédits qui permettent aux élèves de ces classes prépa d'avoir un volume horaire d'enseignement de 1100 h / an alors que les étudiants de l'université en Premier cycle (les 3 premières années), n'ont que 600 h / an de cours du fait des maigres moyens attribués par l'Etat !

En fait l'Etat donne plus de moyen aux grandes écoles et classes prépas alors même que ces classes prépas et grandes écoles n'accueillent que les élèves (au départ les mieux armés culturellement et économiquement car enfant des classes riches), sélectionnés en fonction de leurs résultats. Autrement dit l'aide et l'argent, les moyens pédagogiques sont donnés à ceux qui finalement en ont le moins besoin !

ça s'appelle un enseignement supérieur à deux vitesses, ou à deux classes : l'un pour les enfants des classes dominantes et riches (Grandes Ecoles et classes Prépas) et l'autre (l'université) pour le reste, les enfants des classes populaires (en très petit nombre) et des classes moyennes ! (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/gloups.gif)
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YannBresil
posté 04/12/2007 01:59
Message #6


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tout n'est pas (ou ne l'était pas du moins) noire, la France a encore un système d'égalité des chances absents dans de nombreux pays, notamment l'éducation. Oui, cela peut être mieux, mais le système actuel n'est pas aussi mauvais que certains le pensent.
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leon1789
posté 04/12/2007 09:15
Message #7


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ok Yann, mais c'est justement tout l'enjeu des réformes actuelles : veut-on passer dans un "système type anglo-saxon" (c'est réducteur, mais c'est pour faire simple), ou bien continuer à développer un système à la française...
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micjul
posté 04/12/2007 09:17
Message #8


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C'est tout à fait cela ...
Comme pour tout, en France, nous sommes encore (un peu) en avance sur les autres ...
Pour moi il ne s'agit pas de tirer tout le monde vers le bas, pour leur ressembler ... Sinon, autant nous donner un bol de mil, et nous dire de nous en contenter !!
Il y a tant de pognon en France comme ailleurs ...

Ce message a été modifié par micjul - 04/12/2007 09:19.
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leon1789
posté 04/12/2007 09:19
Message #9


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un autre lien : http://www.lautrecampagne.org/reforme,universite.php
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Fabrick
posté 05/12/2007 08:03
Message #10


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journée de grève et de manifestation le Jeudi 6 décembre dans l'éducation.

Les personnels des universités sont appelés à faire grève pour demander l'abrogation de la loi LRU, dite loi Pécresse !

Par ailleurs,

A EDF et GDF également, plusieurs organisations syndicales appellent les salariés à se mettre en grève du fait de l'échec des négociations, ainsi que d'autres secteurs dans le transport régionaux notamment.

A la SNCF, les négociations sur les retraites n'avancent pas, la grève pourrait reprendre étant donné qu'elle n'était que suspendue... (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/euh.gif)

(IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/chenille.gif)
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rol
posté 06/12/2007 20:01
Message #11


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Grève prévue à la RATP le 12 décembre apparemment (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/cling1.gif)
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joanne192
posté 07/12/2007 08:48
Message #12


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D'accord avec vous, bien sûr, sur la réforme des unis ( comme disent les Britanniques ). Cependant le dernier rapport PISA( concernant le niveau scolaire ) met la France très bas par rapport, encore, à la Corée et la Finlande. Il semblerait qu'ils dépensent moins que la France pourtant!!!
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Fabrick
posté 07/12/2007 20:07
Message #13


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(joanne192 @ vendredi 07 décembre 2007 à 08:48) *
D'accord avec vous, bien sûr, sur la réforme des unis ( comme disent les Britanniques ). Cependant le dernier rapport PISA( concernant le niveau scolaire ) met la France très bas par rapport, encore, à la Corée et la Finlande. Il semblerait qu'ils dépensent moins que la France pourtant!!!

Il faudrait savoir sur quels "critères" ils fondent leur étude et le classement qu'ils produisent au final. D'ailleurs, cela ne veut pas dire grand chose dans la mesure ou les USA sont classés vers le 30ème rang mondial et pourtant ils sont devant tout le monde au niveau économique, recherche et développement... Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils sous-traitent par exemple les recherches, où font venir des chercheurs étrangers chez eux, dans leurs universités, et SURTOUT achètent les Brevet et en déposent des milliers dans tous les domaines... (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/gniark.gif)
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leon1789
posté 07/12/2007 20:31
Message #14


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(joanne192 @ vendredi 07 décembre 2007 à 08:48) *
D'accord avec vous, bien sûr, sur la réforme des unis ( comme disent les Britanniques ). Cependant le dernier rapport PISA( concernant le niveau scolaire ) met la France très bas par rapport, encore, à la Corée et la Finlande. Il semblerait qu'ils dépensent moins que la France pourtant!!!


La Finlande a un système scolaire très moderne comparé au nôtre. Il produit peu d'échec et une élite de très bon niveau. Le fonctionnement est assez décentralisé et l'école est unique jusqu'à 16 ans. Dans ce domaine, ils ont vingt ans d'avance ! Quand nous nous débattons encore dans les concepts du collège unique, eux en sont déjà à la réflexion sur l'aménagement des classes et des enseignements. Ainsi, il n'y a plus de redoublement ni de classes de niveau, pratiques inefficaces mais répandues en France. Les élèves ont des objectifs identiques fixés à la fin de leur scolarité, mais l'apprentissage est très individualisé. Les cours en petits groupes sont très répandus, pas uniquement pour les élèves en échec.

source : http://www.lesechos.fr/info/inter/4657228.htm

Il ne me semble pas que l'enseignement individualisé soit à l'ordre du jour en France... car cela s'accompagnerait évidemment d'une hausse des moyens accordés à l'éducation, non ?

Ce message a été modifié par leon1789 - 07/12/2007 20:42.
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joanne192
posté 07/12/2007 20:42
Message #15


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Il faudrait savoir sur quels "critères" ils fondent leur étude et le classement qu'ils produisent au final. D'ailleurs, cela ne veut pas dire grand chose dans la mesure ou les USA sont classés vers le 30ème rang mondial et pourtant ils sont devant tout le monde au niveau économique, recherche et développement... Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils sous-traitent par exemple les recherches, où font venir des chercheurs étrangers chez eux, dans leurs universités, et SURTOUT achètent les Brevet et en déposent des milliers dans tous les domaines... (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/gniark.gif)



Oops, j'ai oublié de vous signaler que l'Allemagne était en bas de la liste et que le Royaume Uni ne faisait pas partie des pays enquêtés, à cause de son système à 2 vitesses....Je crois que c'est leur gouv qui a refusé.... (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/an_kes.gif)

ps Décidément je ne sais pas citer....

Ce message a été modifié par YannBresil - 08/12/2007 00:07.
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Fabrick
posté 10/12/2007 06:54
Message #16


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A l’'appel du collectif « Sauvons l'’Université ! » (SLU), l’'assemblée générale
inter-universitaire du 8 décembre a rassemblé plus de 250 personnes dans les
locaux de Paris 7 : c’'est un succès qui témoigne de la mobilisation et de
l’'attente des personnels de l’université.


Les présents provenaient des établissements et organisations suivants :
Université Aix-Marseille 1, Université d'’Amiens, Université de Besançon,
Université Bordeaux 3, Université de Brest, Université de Caen, Université de
Cergy Pontoise, Université de Dijon, Université Grenoble 3, Université Lille 3,
Université Lyon 1, Université de Marne la Vallée, Université Montpellier 3,
Université d’Orléans, Université Paris 1, Université Paris 3, Université Paris
4, Université Paris 5, Université Paris 6, Université Paris 7, Université Paris
8, Université Paris 9, Université Paris 10, Université Paris 11, Université
Paris 13, Université de Poitiers, Université de Reims, Université de Rouen,
Université de Toulouse Le Mirail, Université de Tours, Université de Versailles
St Quentin, CNAM Paris, CNRS, ENS, ENS-LSH, ENSAD, INALCO, SNESUP.
Etaient présentes à l’'AG des personnes mandatés par :l’'UFR Lettres et l’'UFR de
l’'Université de Poitiers, l'’UFR Lettres-Sciences Humaines et l'’UFR Psychologie
de l’'université de Rouen, l’'Université de Tours, l’'Université de Lille III, le
Collectif des personnels et Intersyndicale (CGT, FSU, SUD) de l'’Université de
Caen.

Le collectif SLU a rappelé tout d’'abord qu'’il a travaillé depuis le début en
complémentarité avec Sauvons la Recherche et avec les syndicats. Cette
convergence a abouti à la journée d’'action unitaire du jeudi 6 décembre contre
la loi LRU et à l’'entrevue entre le directeur de cabinet de Valérie Pécresse et
une délégation composée de représentants de l'’intersyndicale et des 2 collectifs
pour la remise d’'un mémorandum en 10 points (voir compte rendu de J.-L.
Fournel).

Des débats animés se sont engagés et focalisés sur deux points : l’'organisation
du mouvement des personnels mobilisés, les modalités d'’actions.

1. Organisation du mouvement
L'’AG a voté, à l’'initiative de certains personnels
en grève de Paris 3 et Paris 10 (entre autres), en faveur d’'une Coordination
Nationale des Personnels Mobilisés. Cette coordination comprendra de 1 à 3
représentants par établissement (si possible avec représentation des enseignants
chercheurs, personnels administratifs et techniques et doctorants). La première
réunion de la coordination se tiendra samedi 15 décembre dans les locaux de
Paris III. Les détails pratiques de l’'organisation de cette coordination seront
disponibles sur la liste coord-u@ras.eu.org. Pour s’'inscrire à cette liste :
coord-univ-request@ras.eu.org.

Tout en se félicitant de la création de cette coordination, le collectif SLU a
de son côté appelé à la mise en place de structures plus souples, sous forme de
comités locaux du mouvement SLU — certains existent déjà — afin d’'amplifier sur
chaque campus la mobilisation, et de créer des espaces de réflexion sur les
contre-propositions à la loi.

L’'AG a insisté sur le caractère non concurrentiel de la coordination et des
mouvements (SLU, SLR, syndicats), qui tous conservent naturellement leur
autonomie. SLU entend en particulier enrichir son site de toutes les réflexions
et propositions d’'actions des collègues syndiqués ou non, membres de la
coordination nationale ou non. Pour adresser des informations et suggestions :
postmaster@sauvonsluniversite.com.

2. Modalités d’'actions
Un certain nombre de propositions d’'actions ont été
approuvées par l’'AG : qu’'elles soient comprises comme autant de possibilités
devant être déclinées selon les situations locales.

- Mise en place d’'un vote interne dans chaque université à l’'attention de tous
les personnels sur la question : « Etes-vous pour ou contre l’'application de la
loi LRU » ?

- Actions relevant de la « grève du zèle », c’'est-à-dire d'’une application
scrupuleuse de nos charges. Exemples : demande systématique des textes de lois
nous obligeant ou nous autorisant à faire telle ou telle démarche ; envoi
systématique de nos relevés de notes en recommandé au seul Rectorat pour accord
(en arguant du fait que dans la nouvelle loi, la note servant non seulement à
évaluer le travail d’'un étudiant, mais à mesurer les taux de réussite des
universités et par là même à décider du montant des financements accordés, la
décision échappe en grande part à la compétence du seul enseignant).

- Action à construire en collaboration avec SLR, praticien de la démarche :
inviter à une démission collective des directeurs d’'UFR et d'’équipes de
recherche.

- Faire en sorte (quand c’est encore possible) que les C.A. ne votent pas les
nouveaux statuts.

- Concernant l’évaluation des laboratoires en cours : relayer nationalement par
une lettre aux experts de l’'AERES pour expliquer notre désaccord avec les
critères d’'évaluation (car ces critères seront importants dans la modulation des
services).

- Concernant les maquettes LMD, établir une action au niveau national contre la
destruction des formations disciplinaires et la mise en place d’'enseignements
professionnalisants au rabais.

- Actions médiatiques multiples :

1. Appel à tous les chercheurs et universitaires qui parlent dans les médias
pour qu’'ils s’'expriment contre la LRU ; diffusion de ce mot d’ordre par nos
réseaux.

2. Par tous les abonnés du journal Le Monde, envoi d’une lettre de protestation
motivée par la non-couverture de l’inquiétude de la communauté universitaire
dans les colonnes du quotidien.

3. Signature électronique automatique de nos mails par une formule du type «
enseignant-chercheur en colère / contre la loi LRU »

- Décision d’'une journée d’'action et de grève la semaine prochaine (jour fixé en
accord avec celui que décidera la coordination étudiante réunie ce week-end).

- Propositions du SNESUP

1. une journée d’'action pour le vendredi 14 décembre, et, la semaine suivante,
pour le mercredi 19 décembre (l’idée étant de changer de jour pour que ce ne
soient pas toujours les mêmes qui fassent grève).

2. Début janvier, une manifestation nationale unitaire, en accord avec les
projets de SLR et des autres syndicats.

3. Utiliser le mémorandum qui a été remis à la Ministre.

D’'autres propositions d'’actions et de mobilisations seront recueillies et
diffusées régulièrement sur le site de SLU.

En conclusion, l’'A.G. appelle les collègues à poursuivre et à étendre leur
mobilisation, y compris sous des formes nouvelles, et exprime le vœu que SLU
continue son travail en liaison avec SLR, les syndicats et la nouvelle
Coordination nationale.

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leon1789
posté 22/12/2007 19:29
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Pas tout à fait en rapport avec la loi Pécresse, mais bon, voici la preuve que tout va s'arranger...

La liste des postes offerts aux concours du second degré à la session
2008 vient de paraître...
http://www.education.gouv.fr/pid435-cid460...ts-offerts.html

Capes Externe :
Evolution 2007-2008 :
-15% en math (952 ->806)
-20% en physique-chimie (610->491)
-17% en sciences de la vie et de la Terre (370->307)

Bonnes fêtes!
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rol
posté 29/12/2007 17:54
Message #18


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Fabrick
posté 17/01/2008 10:30
Message #19


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Et la Ministre Pécresse ne veut pas s'arrêter, grisée par son envie de réformer...
Maintenant, elle déclare qu'il faut débureaucratiser la recherche.
"Cette année va être dominée par trois maîtres mots : contractualisation, évaluation et simplification", souligne Valérie Pécresse dans un entretien paru sur le Figaro.fr
ça promet ! (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/yahoo.gif)

http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/01/14...a-recherche.php
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joanne192
posté 18/01/2008 08:56
Message #20


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Hello Fabrick et tout le monde (IMG:http://forum.ripp-it.com/style_emoticons/default/an_coucou1.gif)
Ils sont déprimants. Il paraît qu'il y a des tas ( littéralement ) de lois qui attendent, faute de décrets d'application. Croisons les doigts...
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La loi Pécresse, agite les universités, les universitaires et les étudiants !


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